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Avalanche de neige lourde partie spontanément du dessus des barres (altitude inconnue). Elle a balayé le chemin d'été sans neige et est descendu quasiment jusqu'au lac de Mauvoisin. Météo du jour : temps assez nuageux mais lumineux. Très lourd et chaud. Nous étions au milieu de l'après-midi. Avec la chaleur du jour, l'humidification du manteau neigeux a dû atteindre une couche fragile enfouie par percolation. Nous pensons que c'est l'origine de cette grosse coulée. Ampleur importante, rochers de plusieurs dizaines de kilos charriés sur son passage.

Belle plaque partie spontanément en fin de journée.

Encore une belle avalanche descendue du Combeynot ce jeudi 4 ou mercredi 3. Elle est de grande ampleur. La Guisane a été comblée.

Déclenchement accidentel d'une plaque à vent au moment d'atteindre le sommet. Cassure de 80cm maximum sur une largeur d'une dizaine de mètres. Le risque était à 3 ce jour-là. Nous étions le lendemain d'une chute de neige assez conséquente et assez lourde même en altitude (60 à 80cm à 3000m). La neige était plus légère et travaillée par les vents d'Est au-dessus de 2800m. Accumulation juste sous le col.

Vaste système de plaques parties spontanément, observé le 29 avril vers 12:00.

Plusieurs coulées de neige humide ayant entrainé la couche jusqu'au fond. Elles se sont produites dans les 2 ou 3 jours ayant précédé notre passage, et ont atteint la trace de montée sur l'itinéraire classique de la tête du Longet

nous sommes intervenus sur une avalanche pour une vérification dans les vallons de la Meije sous le Pan de Rideau. Grosse avalanche de sérac avec aerosol vue depuis le télécabine. Aucune victime.

2ème chute de sérac sur l'itinéraire des grands mulets. Deux randonneurs allemands décédés.

Un skier avec skis sur dos était sur la crête en direction du point 3090 depuis le col. Il a déclenché une plaque a vent, j'estimerais a 50cm d'épaisseur en haut. Un groupe de 3 était en dessous, avec une personne dans la coulée, elle n'a pas bougée, indemne.

Purge peu épaisse de neige fraîche de la veille sur fond dur. Départ ponctuel provoqué à la descente en pente 35/40 degrés. Chute du skieur, skis et bâtons dans l'axe sans enfouissement. Pas de conséquences physiques ni matérielles.

Plaque à vent, rupture sur 20cm, 100m de large, hauteur 50m. Déclenchement provoquée par surcharge d’un sluff. Pente de 40/45 Pas de victimes. Attention de nombreuses plaques à vent toutes orientations dans ce secteur

Ciel hésitant entre nuages et éclaircies. Tendance jour blanc avec du mal à identifier le relief, et une trace se décalant plus que ce qui était envisagé. Nous étions 2 à faire la trace devant, dans une 20aine de cm de neige fraîche, et 2 autres qui suivaient un peu plus loin derrière. Arrivé sur le replat après la partie plus raide, le collègue me relaie pour la trace. J'attends alors que les 2 autres copains sortent de la pente et de les avoir en visu avant de continuer. En attendant, je remarque alors qu'une petite plaque s'est décrochée en amont... Comme celle que j'ai observée quelques minutes auparavant au-dessus de moi suite à la chute d'un bout de corniche... Je commence à cogiter, bizarre, j'attends toujours les 2 autres collègues... Vite, demi-tour, je glisse en leur direction, et découvre l'écoulement qui a balayé une partie de la trace de montée, et les copains avec. 1 personne partiellement ensevelie, qui est arrivée à se dégager seule et commence à rechercher l'autre, totalement enfouie. Je la rejoins, on localise rapidement la 2ème victime ensevelie sous 40 cm, encore consciente, et indemne. Sortie entre copains, à la cool. Malgré un risque identifié et des distances de sécurité qui auraient été de mises au vu de la pente, aucune consigne claire entre nous, et des distances qui, du coup, n'étaient pas suffisantes. Un peu trop éloigné et ayant perdu le visuel sur les collègues, je n'ai également pas assisté au déroulement de l'avalanche. Sans notions temporelles quantifiables, quelques (trop longues) minutes ont du néanmoins s'écouler avant que je ne réagisse... Amorce de rupture de plaque probablement initié par la chute d'un bout de corniche. Hypothèse étayée par l'observation de la zone de départ montrant une plaque partie juste sous la crête et qui en aurait déclenchée une autre plus vaste, légèrement en aval. Des déclenchements de plaque à distance ont aussi été observés dans le secteur, vers le col du Tachuy.

Coulée sûrement entre 9h et 11h Environ 40 m de large sur 150 m Sur la trace de montée à la Selle de l’Albaron par le glacier des Evettes

1ère chute de sérac au dessus des grands mulets

Petite plaque déclenchée à la montée au traçage en pente nord sous la Pointe du Creux Noir, à la cote 3000 environ, pente 35° environ, juste à l'est à hauteur du col du Vallonnet. J'ai pu échapper à la coulée en skiant en traversée vers le bas, rupture linéaire de plaque sur une épaisseur de 10 à 30 cm, largeur de la coulée environ 30 mètres, longueur environ 100 m, épaisseur maximale du dépôt environ 50 cm. Risque 2 à ces altitudes ce jour-là.

Plaque vaste et épaisse partie spontanément dans les contres pentes Nord-Est (rive droite) de la face Est entre hier soir et ce matin. Départ, peut-être provoqué par une rupture de la corniche en amont (?).

two riders were caught in a mid-sized avalanche, on the south face of the Mont-Fort (Verbier, Switzerland), while accessing the FWT Challenger competition venue. One athlete remained on top of the slide, the second rider was half-buried and rapidly dug out by the FWT safety team and other riders nearby. Both riders were conscious and their state was assessed to be in stable conditions with no severe trauma, and were taken to Sion hospital for a medical check. Lien vers l'article Un autre article Localisation approximative sur la carte jointe.

Départ de l'événement suite au déclenchement préventif réalisé le 2 Avril en fin d'après midi . Belle cassure ( 4 mètres au plus haut ). On peut observer une belle couche de sable, transportée par le vent plusieurs jours auparavant. Elle n'a joué aucun rôle dans l'instabilité avérée.

Plaque partie du néve suspendu,probablement déclenché par la purge des rochers situés au dessus.Elle n'a pas atteint le plat du vallon de Ferret. Localisation imprécise.

Avalanche partie à plusieurs reprises. La neige glisse sur la dalle a cause de la pluie en haute altitude.

"during the safety works this morning multiple layers of snow released to form large, widespread avalanches, leaving terrain that is unrideable to even the most seasoned big mountain specialist." L'article de MountainWatch

L'avalanche a été déclenchée par 3 skieurs venant de Roche Noire (sommet fait en boucle depuis le refuge de Terre Rouge). Les trois personnes ont été emportées, secourues par le PGHM (alerte donnée par un groupe qui a vu l'avalanche alors qu'ils montaient au petit Fourchon). Peu de dégâts pour eux fort heureusement (la personne ensevelie s'en sort juste avec une subluxation de l'épaul)e. Point de départ aux alentours de 2650 /2700m dans la face NO de Roche Noire, dépôts sur le replat 2400m. Cassure peu large au départ et peu épaisse (c'est parti au niveau de la rupture de pente, puis propagation aux contre pentes ; largeur de 50m à la cassure puis 150m de large en bas). Dépôt assez conséquent.

Nous étions 5. 4 skieurs + 1 guide. Nous avons été 4 dans l’avalanche (le 5 était au dessus) : - le guide qui était en bas : l’avalanche n’a rattrapé qu’en haut des chaussures, - un ami qui était partiellement coffré, tête libre et qui a pu se libérer rapidement, - un ami effectivement décédé sous 4m de neige, - et moi qui était coffré sous environ 1m. J’ai été secouru par le guide et mon ami qui m’ont trouvé avec le DVA et m'ont sorti la tête et le haut du corps de la neige. Ils sont ensuite allés chercher le deuxième enseveli, avant que les hélicos n’arrivent et finissent de creuser pour me libérer les jambes. Nous étions en haut, là où le couloir s’écarte, l’intégralité de la face est partie. J’ai donc glissé / nagé / bodysurfé sur 300m, miraculeusement sans rencontrer d’obstacle et en essayant de rester à la surface et de ménager un espace d’air devant la tête. Il y a eu comme une deuxième vague (suravalanche ?). Puis cela s’est arrêté. J’ai du rester 15 min sous la neige, c’est très dur à dire. Le haut de la face ne présentait aucun signe avant coureur (neige plutôt béton et en faible quantité). C’est dans la deuxième partie, moins raide qu’il y avait une petite couche de fraîche et tout est parti d’un coup. Peut-être une explication au phénomène : Vidéo d'un test nivologique réalisé à 10 km de là, au même moment, avec une altitude et une orientation similaires. Vidéo test nivologique

Enorme avalanche déclenchée par grenadage depuis hélicoptère. Résultat beaucoup plus important qu'espéré, l'objectif ayant été de sécuriser un événement de Free Ride. Toujours le même dilemme dans cette situation : sécuriser les pentes vs garder la neige pour les compétiteurs... On peut en comprendre le mécanisme avec le test nivologique réalisé la veille dans un secteur proche :

Une des nombreuses plaques déclenchées artificiellement par le Service des Pistes pour la sécurisation du Domaine. La vidéo du test nivologique réalisé à proximité immédiate quelques heures plus tard : Et tous les détails du test et du profil stratigraphique (cliquer pour ouvrir)

Depart de plaque type sur un declenchement à distance (de quelques mètres) apres passage d'un skieur. Cassure épaisseur de l'ordre de 80cm. Largeur avalanche 10m. Coulée sur 30 ou 40m.

Une des très nombreuses plaques parties pendant l'épisode de précipitations accompagnées de vent fort. Il s'agit ici d'une contrepente de faible ampleur, mais des phénomènes plus importants se sont aussi produits, artificiellement, accidentellement ou spontanément. Attention, il semble que plusieurs pros se soient déjà fait des frayeurs aujourd'hui (guide, conducteur d'engin...). Pas de dommages corporels. Pourvu que cela dure... Attention : les conditions vont empirer dans les prochains jours.

Purges lors du redoux temporaire dans la nuit.

Avalanche de niveau 2 arrivant au dessus des cascades de glaces du secteur du tunnel de Bielsa côté français , dans les versant Est-ce de Saux

Plusieurs coulées parties après le retour d'est, probablement au retour du soleil (et de la chaleur), le 2 ou 3 mars.

Glissement de plaque de fond qui a approché la chaussée, sans la traverser.

Neige froide réchauffée. Hausse des températures. Déclenchement a la rupture de pente suite au passage d'un skieur. Écoulement assez lent, 100m de long et 3m de large au départ 20 m en bas. Epaisseur: 15cm. Seule la couche du dessus est partie. Contrepente sud-sud-est.

Déclenchement d’une plaque à la descente par un skieur, 10m au-dessus de la trace de montée. Un deuxième skieur qui descendait au niveau de la trace de montée est emporté. Chute de 100m de dénivelé dans un goulet à plus de 40° avec une zone de rocher au milieu. Le skieur à l’origine du déclenchement est enfouit jusqu’au torse et se dégage seul. Le deuxième skieur est enseveli mais arrive à sortir un avant-bras à l’extérieur. Il est dégagé rapidement par le reste du groupe. Il n’a qu’une déchirure à un mollet. Rappel des conditions : - BERA à risque 1 en dessous de 2000m, risque 2 au dessus, orientation à risque = Nord - « Description des dangers » (équivalent Suisse de « Situation avalancheuse typique ») : Des couches fragiles en partie supérieure du manteau neigeux peuvent encore être déclenchées en certains endroits par des personnes. Les endroits dangereux se situent spécialement dans les combes, couloirs et derrière les ruptures de terrain. - Altitude du déclenchement 1850m - Combe orientée Nord - Faible quantité de neige - Pas de signaux d’alarme type neige ventée, mais peut-être cachés par la petite couche de neige tombée il y a 8 jours. Pas de bruit de « wouf ». Neige stable dans la pente de franchissement du verrou - Course fréquentée (traces des jours précédents et 10 autres personnes aujourd’hui) - Une trace de descente dans le goulet où l’avalanche est descendue - Pente entre 30 et 35° dans la zone de déclenchement - Heure 13H38 Le groupe : Nous étions 9, tous autonomes, dont - 1 chef de caravane - 2 chefs de course - 2 initiateurs alpinisme Analyse : Il s’agit d’une situation typique de plaque à vent sur une sous couche fragile. La plaque se situait dans la zone de dépose de la neige par le vent descendant la combe. La situation et la zone de déclenchement correspondent strictement aux critères de risques du BERA (voir en pièce jointe). Apparemment, la trace de montée passait juste en dessous de la plaque, le passage de nombreux skieurs n’avait pas entrainé la rupture, tout comme les traces de descente, situées au-dessus, visibles sur la photo. Pas de rapport avec le réchauffement diurne, la combe est un vrai frigo et la neige y était encore bien poudreuse. Les feux verts : - Le niveau de risque 1 du BERA - Le très faible enneigement, même en altitude - L’absence de signaux d’alerte - La pente faible en regard du niveau de risque - La fréquentation - La très bonne qualité de la trace, manifestement faite par un guide car des plateformes creusées à la pelle facilitaient chaque conversion Les feux rouges : - La situation et la zone de déclenchement correspondent strictement aux critères de risque du BERA - Le danger en cas de déclenchement était fort du fait de la présence des barres en dessous Quels enseignements à tirer ? A mon avis, l’accident en lui-même était quasiment inéluctable, tôt ou tard, vu la fréquentation, quelqu’un serait passé au même endroit que moi. D’ailleurs, la plaque aurait pu être légèrement plus grande et déclencher au premier passage, la trace de montée n’était pas dans une zone moins pentue. Pour éviter l’accident potentiellement très dangereux du fait de la présence des barres en dessous, la seule solution aurait été de faire demi-tour, mais je n’imagine pas que dans ces conditions quiconque fasse demi-tour à cet endroit. D’ailleurs un guide avait manifestement tracé une autoroute pour ses clients. Ce qui était évitable, c’est de se faire prendre à 2. Pour cela il aurait fallu faire passer les petits feux rouges devant les gros feux verts, et identifier le passage comme étant un point de vigilance. On sait tous que les zones correspondantes aux « Situations avalancheuses typiques » du bulletin doivent faire l’objet d’une attention particulière. Je rajouterais, même par risque 1. Au vu des conditions du massif, le risque 1 était je pense justifié, mais sur quelques mètres carrés, les conditions étaient plutôt équivalentes à la définition d'un risque 3.

Vaste plaque déclenchée "à distance" par un groupe de trois randonneurs à la montée. Compte tenu de l'instabilité flagrante, ils ont eu la sagesse de renoncer. Très nombreux effondrements et fissuration de la neige dure récemment accumulée par le vent, reposant sur une couche très fragile et épaisse (la poudre des jours passés).

Déclenchement par 2 skieurs traversant au dessus. Pas de victime. 5-10cm d'épaisseur. Reste un fond de neige

Avalanche de plaque. Deux traces de ski en amont de l'avalanche

Déclenchement par notre passage. Cassure: 1m20 largeur: 50m longueur: 150/200 m

Deux skieurs partis à la descente sous la Pointe du Fréjus. Départ sous les rochers 20 mètres de large sur 100 mètres de long environ. Cassure vue de loin estimée à 40cm.

Plaque déclenchée par des skieurs aujourd'hui

Observation de deux randonneur traversants les pentes o-n-o une cinquantaine de mètres sous la crête sommitale. Lors du passage d'une petite combe, le premier passe, mais le deuxième se fait emporter sur 800 mètres. Il s'en sort avec un traumatisme au thorax (source: pghm).

"Je voulais traverser vers le petit collet et il y avait un passage délicat, rupture de pente. Cassure de la plaque à la jonction de la trace de montée et de celle de descente." Largeur : environ 400 m Pente 35/40 degrés

Cassure sous la crête à l'Est du col de la Ponsonnière, d'environ 1 mètre d'épaisseur sur 30 mètres de large. L'avalanche descend sur 250 mètres de dénivelés jusqu'au replat au pied du col. A ce niveau là largeur du dépôt est d'environ 80 mètres. Le terrain a été labouré en grande profondeur. Déclenchement à distance puisque nous trois randonneurs montions au col ; un camarade légèrement bousculé et déséquilibré, pas de blessé.

Départ accidentel provoqué par le passage de 2 skieurs, versant sud/Est secteur de la Balme alpe d'Huez, altitude 2300, cassure de 70 cm, 30m de large, plaque friable, dépôt fin. Piste fermé/non equipée. Point de tir référencé au PIDA, jamais tiré de la saison.

Plaque de fond partie spontanément dans la matinée.

Contre pente sur un itinéraire très plat avec peu de pente à plus de 30°. Départ de la dernière chute de neige normalement mardi ou mercredi. Longue plaque de 60-70m de large sur 30m de long. Départ spontanée aucune trace de skieur.

Départ sur arrête, plaque corniche sous La Croix du Chastelet , cassure de 30 cm d'épaisseur / 30 m de large / large descente sur grosse coulée sur 300 m (distance) Aucune victime, personne dans la pente et dans la combe.

Deux plaques parties naturellement, probablement entre le 17 et le 18 janvier.

Grosse fissure qui s’est formé sur toute la largeur du couloir grand Nant suite à l’engagement d’un skieur dedans mais qui n’est pas partie. La plaque est prête à partir à la moindre occasion. Nous sommes redescendu à gauche du couloir sur l’éperon neigeux. Petite coulée partie plus bas sur la traversée pour rejoindre le lac de cornache au niveau du passage exposé.

(...) "Les faits se sont produits vers 17h30 sur le glacier d'Argentière. Un couple de Britanniques randonnait avec un guide de haute montagne lorsque s'est déclenchée une avalanche qui a enseveli la femme sous une plaque, selon la gendarmerie."

Un skieur hors piste qui sort de l'itineraire classique et va chercher des pentes plus soutenues (35°) déclenche une plaque de 50 mètres de large . Épaisseur irrégulière entre 15 et 40 cm . Il se fait traîner sur une trentaine de mètres et perd un ski . Nous (CRS Alpes de Grenoble en entraînement dans les secteur) l'aidons à retrouver son ski avec une vague de sondage

Vaste plaque déclenchée à distance par un autre petit groupe de skieurs en traversée. Nous venions de renoncer.

Avalanche déclenchée en haut du couloir après quelques virages. Skieur emporté sur 150m environ, non enseveli, fracture au membre inférieur. Observation Secours en montagne Modane

La plaque est partie 3 mètres sous la crête sommitale dans une zone d'accumulation sous le vent. Déclenchée à 5 mètres par le skieur en montant . Plusieurs fissures autour du skieur qui était sur un épaulement moins raide . La plaque fait une quinzaine de mètres de large pour cinquante de long. Cassure de 30 cm. Un woumf 100 m avant.

Groupe de 7, descente du col des 3 pointes (Massif des Arves). Montée de la dernière pente par un léger épaulement soufflé par le vent (neige peu épaisse, quelques rochers apparents). Vent fort désagréable au col, 4 skieurs rejoignent le haut de l'épaulement et 3 chaussent encore juste sous le col (glace dans une fix'). 2 skieurs attendent bien sur l'épaulement, 2 autres vont voir la pente à gauche. L'un s'arrête juste sous un rocher, l'autre s'engage et déclenche au premier virage (13h56). Cassure sur les 15/20cm de la veille + une autre couche ancienne (20 à 30 cm), qui entraine les deux skieurs. La pente se décompose en blocs de grande taille, l'un fait ~2 m d'envergure. Les 5 autres ne lâchent pas les 2 des yeux. Le premier skieur parvient à rester debout, et pourra s'échapper sur la droite lorsque la pente s’adoucit et l'avalanche ralentit (et qu'un rocher est dépassé, visible sur la carte satellite). Le deuxième skieur se retrouve assis et sans vitesse relative, mais parvient à garder les skis en surface. Lorsque l'avalanche s'arrête, il se dégage rapidement et fait signe à tous qu'il n'a rien. Le reste du groupe descend un par un par l'itinéraire de montée. Description dans le lien Camp to Camp ci-dessous.

Nous avons remonté le couloir la veille en neige dure. Dans la nuit, il tombe environ 10cm de neige. Dans la nuit, un fort vent d'ouest à nord ouest transporte la neige. Le matin, nous décidons de retenter le couloir. La neige s'est bien accumulée dedans, nous le remontons. Une couche de 20 à 30cm de neige récente s'est déposée dedans. Durant la montée, nous sentons une couche assez homogène sur un fond bien dur. On va ensuite jusqu'au sommet du Roc de Bassagne. Nous entamons la descente vers 11h et entrons dans le couloir vers 11h15. Cela fait maintenant 3h que le couloir est au soleil et on sent une neige un peu alourdie par ce dernier. Je laisse ma compagne partir dedans en premier. Les premiers virages se passent bien puis un virage un peu appuyé après une cinquantaine de mètres de descente fait partir toute la neige récente. Cassure d'environ 20cm sur toute la largeur du couloir, dépôt assez conséquent en bas. On finit de descendre le couloir sur la neige ancienne dure.

Hors-piste de Val d'Isère qui amène au téléski du Pays Désert, au départ du téléski du Montet. 2 skieurs à l'arrêt sous une pente raide (vers 3.000m). Notre groupe se trouvait au départ du hors piste, sur le glacier du Grand Pisaillas. On a entendu un "wouf", puis on a vu les deux skieurs se faire faucher par l'avalanche, qui les a emmenés dans des petites barres rocheuses. Une main dépassait, ce qui nous a permit de localiser le premier skieur très rapidement. Le deuxième se trouvait à peu près au même endroit. Temps avant dégagement des voies aériennes : environ 3 à 5 minutes. Temps avant dégagement complet des 2 skieurs : 15 à 20 minutes. Les deux victimes ont été évacués sans danger vital par hélicoptère.

Probablement parti vendredi 23/12 Altitude d'arrivée inconnue Longueur de cassure inhabituelle

Avalanche de plaques lié au passage du 2e skieur. Emporté sur 250m et enseveli. Secouru par son ami très rapidement. Importants vents les jours précédents majoritairement ouest qui ont créé une surcharge dans cette petite cuvette. Avalanche d'ampleur: 300m de long sur 50m de large.

Accident mortel survenu sur l'itinéraire de montée en direction du col de la Valette, à l'endroit où contourner un relief plus pentu avec contournement par la gauche qui vient d'être tracé par 3 personnes . 3 autres personnes s'engagent sur cette trace de gauche avec des distances d'une vingtaine de mètre tandis que les 3 "traceurs" ont disparu du visuel et sont sur les zones plus plates derrière. Un groupe de 4 entame une trace à droite du rognon rocheux, un poil moins raide (Sur IGN pentes inf à 30°, micros passages de bord de combe à 30°, rognon rocheux plus raide). Notre groupe de 3 amorce un stop boisson sur un replat en regard du rognon rocheux , avant de prendre l'option droite paraissant un poil moins relevée. A peine arrivé sur ce replat la pente cède sur la trace de gauche, 2 des skieurs sont emportés, le 3ième recule d'un pas et reste en dehors de la cassure. La rupture se propage autour de l'éperon rocheux jusqu'à la combe de droite, mais les coulées à droites n'atteignent pas les 4 skieurs engagés à droite, et notre groupe de 3 nous reculons de quelques mètres pour échapper à la coulée qui s'arrête plus bas à gauche, à notre hauteur au milieu, un peu plus bas à droite. Le skieur emporté depuis le plus haut déclenche son air bag et reste surface, enseveli jusqu'au bassin, indemne mais nécessitant de l'aide de pelletage pour s'extraire. Les 4 +3 + 1 skieurs présentes alentours se mettent en recherche du skieur enseveli (qui évoluait seul, il a fallu reconstituer combien de personnes étaient concernées), les secours sont déclenchés par téléphone. La recherche n'est pas des plus simples, et le skieur enseveli est dégagé 22 minutes après l'avalanche, sous 3m de neige, quelques minutes avant l'arrivée du premier hélicoptère de secours, sans signe de vie. Les manœuvres de réanimations entreprises dès l'accès au visage et poursuivies avec médicalisation resteront un échec. Lors de la descente, en prenant du recul , nous constatons que la propagation est immense de part et d'autre sur quasiment 1 km, emportant les pentes sup à 35° env. Certaines coulées ont pris un gros volume et atteignent le fond de la combe des plans, plus en amont. Aucune rupture n'était visible avant de monter (sauf un plus en aval mais recouverte donc de plus de 24h), nous en avons déduit que la propagation à distance, est synchrone de la coulée de l'accident, incluant des zones qui n'ont pas été mobilisées par manque de pente. Etat de la neige: Croute complétement portante sous 1 cm de neige récente au parking, devenant 20cm vers 2100. La croute s'effaçait à partie de 2150/2200m env (test bâton) Aucune fissure visible, aucun wouf entendu pour nous (le skieur rescapé nous témoigne avoir entendu 2 woufs en passant avant. Sur IGN (surcouche pente), l'accident se situe dans une zone blanche inf à 30°, avec un passage jaune (30-35°) de quelques mètres. L'épaisseur à la rupture semble être de +/-50cm. En creusant sur la descente vers 2200, effectivement les 40 premiers cm d'aspect assez homogène reposent sur une neige sans cohésion sur au moins 10 cm. BRA risque 2 sous 2200, 3 au dessus.

Assez vaste plaque partie spontanément pendant l'épisode de fortes précipitations. Les volumes mobilisés sont néanmoins restés modestes.

Départ a distance. J'ai entendu un tassement sous mes skis et ça a declenché 60m au dessus

Départ spontané spectaculaire. Propagation de rupture aux pentes adjacentes. "Je montais hier au col du Galibier après être descendu du Pic Blanc. Il était environ 13h40 lorsque vers 2500m alors que nous commencions à couper les virages pour monter plus vite on a entendu un grand "Boum". Puis plus rien. 5mn plus tard nous avons eu le visuel sur cette immense plaque partie. Aucune trace de ski en amont ni en aval. "

Itinéraire classique du vallon des grand prés , cassure de 60cm , toute la pente est partie (grande largeur)

Juste avant le petit col, le seul passage raide… et une autre petite sous le sommet

Plaque friable déclenché probablement de manière naturelle. Le déclenchement ne semble pas du jour. Risque 3 au-dessus de 2000m en large secteur N et SE dans le massif. Arrêt de la coulé vers 2450m. Cassure entre 20 - 30 cm. Largeur totale de la plaque non définissable du point d'observation. Une autre plaque est partie plus bas à droite (vers 2470m) et celle-ci s'est arrêté sur le replat en bas (2330m).

Déclenchement d'une petite plaque avec cassure de 60 cm environ sous le col. Départ à distance de la contre- pentes à 30° sous la montagne de l'Alp.

Nous étions trois skieuses de randonnée dimanche 4 décembre, en direction du pic blanc du Galibier, et après avoir entendu de nombreux "woumf" sous nos skis, une petite plaque à vent est parti lorsque nous étions dans le vallon (rive gauche du torrent de la lauzette). De gros blocs sont partis sous nos skis, nous sommes restées à la surface, l'avalanche était de petite taille et très lente. Néanmoins, en vu du risque élevé, nous avons préféré faire demi-tour.

Petite plaque partie jusqu’au sol. Date de départ inconnue (peut-être pendant le redoux de vendredi).