Avalanche Ubaye, Descente de Tête Dure à Cabane de la Montagnette via Col Rémy
28 mars 2025
Photo non disponible

4 photos © Cyril Arnoult
- Avalanche découverte sur un circuit rando Col de Larche/ Tête Dure / Col Rémy / Cabane de la Montagnette / Col des Monges / Col de la Gipiere de l'Orrenaye / Retour Col de Larche.
- Avalanche récente, évaluable dans les dernières 24h au vue de l'état de la neige déplacée mais non encore transformée/fondue et de la présence d'un chamois en train se nourrir de l'herbe dégagée par l'avalanche au moment de mon arrivée sur le site.
- Grand beau temps ce jour là, dernière chute de neige notable dans la region par faible retour d'est le 23 mars, soit 5 jours avant la découverte.
- Déclenchement spontané à priori, car aucune trace ski/raquette autour. La trace visible sur une photo est celle du chamois qui a quitté l'avalanche pour monter sur la crête des Aiguillettes à mon arrivée. Toutes mes excuses à ce cher chamois.
- Le front de déclenchement (désolé je ne maitrise pas encore les termes techniques de description) est d'environ 250 m, et se scinde en 2 parties à son 1er tiers en continuant vers le nord.
- il semble qu'il y a eu 2 niveau de couches fragiles différents mais qui sont finalement partis en même temps ou alors l'un a entrainé l'autre.
- Aucune autre avalanche (voir dernière photo panoramique prise depuis le fond de la montagnette) tout au long de la crête de Tête Dure au Bec de Lièvre.
- Avalanche répérée à 11h du matin par le dessus au moment de basculer depuis Tête Dure vers la Cabane de la Montagnette. Si elle n'était pas déjà partie, il aurait pu paraitre presque raisonnable de partir directement dans la face est de Tête Dure. Heureusement, j'ai pu la voir et surtout j'avais en tête depuis mon départ de repasser par le Col Rémy pour passer par la pente la moins raide et la plus restée à l'ombre. Du col, j'ai rejoint par une pente relativement faible un gros bloc 30 m en dessous du col. De là j'ai pu faire ma trace dans l'axe de la combe à 20 m à droite du bord droit de l'avalanche et sans partir plus à droite pour ne pas se risquer dans des pentes plus raides sous le début de la crête des Aiguillettes.
Sans vouloir faire d'interprétation,
- vigilance à attirer sur ce col qui parait un passage assez sûr pour passer d'un versant à l'autre, sans gros secteur raide et qui pourtant a vu cette avalanche importante partir.
- si le col en lui même peut rester un lieu relativement sûr, il faut bien garder en tête qu'en se décallant quelques dizaines de mêtres trop à gauche, la face est sous Tête Dure parait beaucoup plus critique. Le sommet de Tête Dure était assez venté malgré le grand beau temps et bien décapé par endroit et présente un sommet très large et arrondi. On peut donc en déduire la possibilité d'une zone de transport importante par vent de sud ouest à nord ouest, accumulant la neige sur la face Est de Tête Dure.
- Avalanche récente, évaluable dans les dernières 24h au vue de l'état de la neige déplacée mais non encore transformée/fondue et de la présence d'un chamois en train se nourrir de l'herbe dégagée par l'avalanche au moment de mon arrivée sur le site.
- Grand beau temps ce jour là, dernière chute de neige notable dans la region par faible retour d'est le 23 mars, soit 5 jours avant la découverte.
- Déclenchement spontané à priori, car aucune trace ski/raquette autour. La trace visible sur une photo est celle du chamois qui a quitté l'avalanche pour monter sur la crête des Aiguillettes à mon arrivée. Toutes mes excuses à ce cher chamois.
- Le front de déclenchement (désolé je ne maitrise pas encore les termes techniques de description) est d'environ 250 m, et se scinde en 2 parties à son 1er tiers en continuant vers le nord.
- il semble qu'il y a eu 2 niveau de couches fragiles différents mais qui sont finalement partis en même temps ou alors l'un a entrainé l'autre.
- Aucune autre avalanche (voir dernière photo panoramique prise depuis le fond de la montagnette) tout au long de la crête de Tête Dure au Bec de Lièvre.
- Avalanche répérée à 11h du matin par le dessus au moment de basculer depuis Tête Dure vers la Cabane de la Montagnette. Si elle n'était pas déjà partie, il aurait pu paraitre presque raisonnable de partir directement dans la face est de Tête Dure. Heureusement, j'ai pu la voir et surtout j'avais en tête depuis mon départ de repasser par le Col Rémy pour passer par la pente la moins raide et la plus restée à l'ombre. Du col, j'ai rejoint par une pente relativement faible un gros bloc 30 m en dessous du col. De là j'ai pu faire ma trace dans l'axe de la combe à 20 m à droite du bord droit de l'avalanche et sans partir plus à droite pour ne pas se risquer dans des pentes plus raides sous le début de la crête des Aiguillettes.
Sans vouloir faire d'interprétation,
- vigilance à attirer sur ce col qui parait un passage assez sûr pour passer d'un versant à l'autre, sans gros secteur raide et qui pourtant a vu cette avalanche importante partir.
- si le col en lui même peut rester un lieu relativement sûr, il faut bien garder en tête qu'en se décallant quelques dizaines de mêtres trop à gauche, la face est sous Tête Dure parait beaucoup plus critique. Le sommet de Tête Dure était assez venté malgré le grand beau temps et bien décapé par endroit et présente un sommet très large et arrondi. On peut donc en déduire la possibilité d'une zone de transport importante par vent de sud ouest à nord ouest, accumulant la neige sur la face Est de Tête Dure.
Observateur : Cyril Arnoult
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